mercredi 24 décembre 2014

J-1: Conte de Noël

Par Emilie, du blog Cavali'Erre

Pour patienter en ce dernier jour avant Noël, voici un petit conte de Noël équestre.


Rêveur, le poney qui voulait croire au Père Noël


Rêveur était un petit poney comme les autres. Enfin presque. C’est que, voyez-vous, Rêveur était né dans la nuit de Noël. Et la première chose que vit le petit poulain en ouvrant les yeux cette nuit-là, ce fut un vieux monsieur à la longue barbe blanche dans un grand manteau rouge. Le gentil monsieur lui fit un clin d’œil, avant de déposer une énorme ration de foin dans le râtelier des chevaux endormis, et de disparaître comme il était venu.

Ému et impressionné par cette rencontre, le petit poulain devait en garder le souvenir toute sa vie.  Il raconta dès le lendemain matin à qui voulait l’entendre qu’un monsieur extraordinaire était venu déposer leur ration supplémentaire avant de disparaître dans le ciel. Oui, mais voilà, les grands chevaux ne voulurent pas croire l’histoire de ce jeune poulain qui venait de naître, et attribuèrent son récit à son imagination débridée. Même sa mère, pourtant si douce, lui répondit que les hommes ne peuvent pas visiter une écurie sans réveiller les chevaux au sommeil léger et disparaître sans laisser de traces. Pourtant, notre petit poulain savait bien, lui, qu’il n’avait pas imaginé le vieil homme chaleureux. Et nuit après nuit, il attendait avec espoir son retour, mais le vieil homme ne revint jamais. Sa mère, qui voyait son petit rêver jour après jour et croire toujours en son histoire, décida de l’appeler Rêveur.

Les années passèrent, et le jeune Rêveur devint un beau poney, à la robe aussi noire que la nuit qui l’avait vu naître, avec le bout du nez tout blanc, comme la neige qui recouvrait le monde cette nuit-là. Il découvrit le bonheur de galoper dans l’herbe verte des prés, la bonne odeur du foin nourrissant et la chaleur de l’écurie pendant la nuit. Il ne devait pourtant jamais cesser de raconter l’histoire de sa rencontre la nuit de sa naissance, tant et si bien que les autres poulains en vinrent à se lasser. Ils finirent même par l’appeler menteur, car il parlait d’un homme qu’aucun autre cheval n’avait jamais vu, et qui ne pouvait donc pas exister. Notre pauvre Rêveur fut bien triste, car il savait, lui, que son histoire était vraie, même si personne ne voulait le croire. Et il se retrouva bien seul, car les autres jeunes poneys ne voulaient pas jouer avec celui qu’ils considéraient comme un menteur.

C’est alors que Rêveur fit une nouvelle rencontre qui devait changer sa vie: elle s’appelait Lola, et c’était une petite fille de huit ans, blonde comme les blés et aux yeux du brun de l’automne où elle était née. Lola devint très vite son amie, sa confidente. Il apprit à la porter sur son dos, et alla avec elle galoper et découvrir de nouveaux chemins. Et il était très heureux avec Lola, il s’amusait comme un fou, se mit à sauter des obstacles de plus en plus hauts pour entendre résonner le rire de la petite fille.

Ils devinrent très vite les meilleurs amis du monde, et on pouvait les apercevoir ensemble à toute heure de la journée. Mais quelque part tout au fond de lui, Rêveur n’oubliait pas son rêve et le vieil homme extraordinaire tout vêtu de rouge. C’est ainsi qu’un jour, alors qu’ils étaient tous deux couchés dans la paille, Lola lui parla du Père Noël. Il apprit alors que cet homme à la barbe blanche et aux yeux malicieux, bien au chaud dans un long manteau rouge, vient une nuit par an apporter aux enfants du monde le cadeau dont ils rêvent le plus. Rêveur fut alors fou de joie, car il comprit que le vieil homme qu’il avait rencontré le jour de sa naissance était le Père Noël. Et Lola aussi croyait en son existence! Enfin, il n’était plus seul!

Fort de cette nouvelle découverte, il alla expliquer aux autres chevaux que l’homme qu’il avait vu était le Père Noël et que celui-ci apportait des cadeaux aux enfants sages. Mais les chevaux  ne voulurent pas croire à son histoire. Pauvre poney! Tout le monde se moquait de lui, alors qu’il ne racontait que la vérité. Tout triste et fâché de ne pas être écouté, il décida de le leur prouver. Alors, sans prévenir, une nuit d’automne, il partit sur les chemins à la recherche du Père Noël. Lola lui avait appris que le Père Noël vivait dans le pays le plus froid du monde. Il prit donc la route vers le Nord, seul et malheureux, mais convaincu qu’il pourrait retrouver son plus vieil ami.

Il se dirigea vers le froid, choisissant toujours son chemin pour aller vers les températures les plus basses. Il marcha longtemps, longtemps, des jours et des jours, et traversa des forêts, des rivières, et des montagnes. Il croisa bien d’autres chevaux, mais quand il leur demandait s’ils savaient où trouver le Père Noël, tous lui répondaient que celui-ci n’était un rêve des enfants des hommes, et que personne ne l’avait jamais vu. Notre valeureux petit poney pourtant ne se découragea pas. Il continua son chemin vers les régions de moins en moins habitées, car il est bien connu que le Père Noël se cache des hommes pour préserver son mystère. Bientôt, l’hiver vint, le froid se fit plus fort, et Rêveur sentit ses poils pousser pour lui faire un manteau qui le gardait bien au chaud.

Il arriva un jour en un pays que les hommes appellent la Laponie, un pays où les hommes parlent un autre langage, mais les animaux eux savent se comprendre, peu importe d’où ils viennent. Là, la neige tombait chaque jour, et le sol était recouvert d’une telle épaisseur de celle-ci que Rêveur devait lever haut les pieds pour continuer à avancer. Chaque pas était difficile, et il devait affronter le vent qui lui soufflait sur le nez et tentait lui aussi de convaincre de renoncer. Mais Rêveur était convaincu d’être sur le bon chemin, car il avait entendu les rennes, ces drôles d’animaux aux longs bois qui peuplaient ce pays, murmurer dans le secret de la nuit que le Vieil Homme Aux Cadeaux habitait un peu plus loin encore, là où il fait si froid.

Il continua encore et encore, mais il avait beau chercher, il n’arrivait pas à trouver le Père Noël. C’est que la vie est difficile pour un petit poney solitaire perdu dans les contrées froides du grand Nord. Pourtant, il gardait son espoir de retrouver un jour le Père Noël. Ce soir-là, il s’endormit en rêvant au vieil Homme, mais aussi en pensant à sa chère amie Lola, qu’il avait du laisser pour aller trouver le Père Noël. Il était bien triste de l’avoir quittée.

De son côté, un matin, la pauvre Lola avait trouvé l’écurie vide, car Rêveur avait disparu. Il était parti, déjà bien loin, et nulle part elle ne put le retrouver. Elle chercha partout, dans la paille et les chemins, dans tous leurs endroits préférés, mais le petit poney n’était plus là. Lola pleura longtemps, car son meilleur ami avait disparu, et elle était bien triste. C’est ainsi qu’elle confia un jour son dernier espoir à une lettre. Elle ne demanda cette année-là qu’une seule chose au Père Noël, car les enfants savent bien que le Père Noël sait toujours où trouver les cadeaux dont ils rêvent vraiment. Et dans sa lettre, elle lui demanda de revoir son ami poney, le petit Rêveur qui avait disparu un matin.

Et le lendemain matin, Rêveur se réveilla au son de clochettes. Il les entendait tintinnabuler, et crut être encore en train de rêver. Car en ouvrant les yeux, il vit celui qu’il cherchait depuis tellement longtemps, celui qu’il avait vu le premier jour de sa vie. Rêveur venait de retrouver le Père Noël! Ou plutôt, le Père Noël venait de retrouver Rêveur, car le vieil homme avait entendu les rêves d’un petit poney courageux et de la petite fille qui était son amie.

C'est ainsi que Rêveur vit son rêve exaucé. Il découvrit les secrets du Père Noël, comment celui-ci fabrique les cadeaux avec l'aide de ses lutins et même où il vit. Mais il a promis de garder le secret pour laisser l'imagination des enfants tenter de deviner comment il fait, alors vous n'en saurez pas plus.

Et la nuit de Noël, Rêveur put aider le Père Noël en tirant son traîneau. Il fit le tour du monde pour apporter leurs cadeaux à tous les enfants, les petits et les grands, ceux à qui il manque une dent devant et ceux avec un grand sourire, les enfants sages et les enfants un peu moins sages, et même à tous les gentils poneys du monde. Rêveur était heureux, il était enfin reconnu, et il aurait voulu rester pour toujours aider le vieux monsieur à la barbe blanche dans sa tournée. Il voyageait dans le ciel de la nuit, et put presque toucher les étoiles. Alors il souhaita que cette nuit dure toujours.

Mais ce que Rêveur ignorait, c'est qu'il était attendu. Il y avait quelqu'un qui avait besoin de Rêveur encore plus que le Père Noël. Alors qu'ils s'approchaient d'une nouvelle maison couverte de neige, le petit poney reconnu soudain un chemin, et puis un autre, là la paille dans laquelle il avait joué si souvent, et ici l'écurie où il avait grandi. Soudain, les souvenirs de son enfance étaient de nouveau là, et il se souvint à quel point Lola lui manquait. Quand le Père Noël lui montra la lettre qu'il avait reçue de la petite fille qui vivait là, Rêveur sut que l'esprit de Noël, c'est aussi offrir aux autres le cadeau dont ils rêvent le plus. Il avait reçu le plus beau des cadeaux en rencontrant le Père Noël, alors il choisit d'offrir à son tour un cadeau à une petite fille.

C'est ainsi que le lendemain matin en s’éveillant, Lola trouva un drôle de cadeau au pied du sapin. Un beau petit Rêveur tout noir entouré d'un joli ruban blanc. C'était le plus beau cadeau de Noël qu'elle ait jamais reçu, et son sourire alors brilla encore plus fort que le soleil.

Depuis ce jour, on croise rarement Lola sans Rêveur, et Rêveur sans Lola. Et si les autres poneys ne veulent pas croire l'histoire de Rêveur, lui sait bien que le Père Noël veille sur lui, quelque part dans un pays de froid et de neige. Tous les ans, il regarde le ciel de la nuit de Noël, et voit passer son vieil ami devant les étoiles.

Et Lola et Rêveur sont heureux, car ils savent que quand on croit très fort en ses rêves, ils peuvent un jour se réaliser.


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Merci à toutes les blogueuses qui ont contribué à cette belle aventure du calendrier de l'Avent équestre 2014, j'ai adoré vous lire chaque jour!

Joyeux Noël à tous


Emilie


mardi 23 décembre 2014

J - 2 : Un bref bestiaire magique du cheval

Quand j'étais gosse, comme pour un paquet de mioches, cette période de l’approche de Noël a toujours été synonyme de « magie » : parce qu’on est en vacances, parce que bientôt les cadeaux pleuvent, parce que les adultes sont trop occupés par les préparatifs pour nous obliger à faire nos devoirs.

A l’abri de ces dures réalités du quotidien pour quelques jours, on regardait en boucle les téléfilms qui passaient. Toujours les mêmes, tous les ans. Le cheval y occupait souvent une place prépondérante : des contes de Noël en tout genre, des fables magiques à propos de Licornes et des histoires fantastiques vaguement médiévales où les animaux parlent (La caverne de la rose d’or, qui s’en rappelle ?). Quand ça ne nous suffisait plus, on se repassait les cassettes de Prince noir et de l’Etalon noir.

En souvenir de cette époque surréaliste, et pour vous aider à patienter encore jusqu’à demain, voici un bref bestiaire magique du cheval.

La licorne

Quand on pense cheval et magique en même temps, la licorne est le peut-être le premier animal fabuleux qui vient à l’esprit.

Il existe plusieurs représentations de cette légende, la plus courante aujourd’hui étant celle d’un cheval blanc à corne unique qui fait caca des arcs-en-ciel. Au moyen-âge, des licornes immaculées sont fascinées par les jeunes vierges, lesquelles sont utilisées comme appâts par de vilains chasseurs de licornes. Elles s’infiltrent aussi dans les tapisseries que l’on peut voir au musée de Cluny. Certains susurrent que le grand Bucéphale, cheval d’Alexandre le Grand, ne fût rien de moins qu’une licorne noire mangeuse de chair humaine. Si ces histoires vous fascinent, vous serez bienvenu dans la secte de la licorne rose invisible.

Dans notre culture moderne, la Licorne est blanche et fait caca des arcs-en-ciel. Image du blog 20px.
Nous rappellerons qu’une licorne sommeille dans votre poney : il ne tient qu’à vous de la révéler.

Le Cheval ailé

La chimère Pégase est un cheval ailé. On en parle souvent comme d’une légende et pourtant, la rumeur court que les chevaux ailés sont parmi nous.

En général, les propriétaires de chevaux ailés cachent leurs trésors, quitte à prétendre avoir des chevaux travestis. Ainsi, Jean-Marc Imbert sévit en spectacle avec son cheval ailé Yelo en prétendant qu’il s’agit de fausses ailes ; et la blogueuse de Soon-a-horse tente de nous faire croire que les ailes de Tabasco sur la photo ci-contre ont été ajoutées grâce à Photoshop, alors qu’il est évident que lesdites ailes ont été retirées sur toutes les autres photos de Tabasco.

Tabasco, le cheval ailé de la blogueuse Cyrielle, de Soon-a-horse.

Le Centaure

Créature mi-homme mi-cheval, le centaure provient de la Grèce Antique et de sa mythologie.
De ce mythe découle un idéal chez certains écuyers : la centaurisation, ou l’art ne faire qu’un avec sa monture. Il s’agit d’une opération de persuasion très délicate qui consiste à faire croire au cheval que son propre cerveau est en fait celui de son cavalier. Et que, par conséquent, ses quatre jambes n’ont pas d’autre volonté que celle d’obéir au dit cavalier.

Demander à son cheval de faire demi-tour pour repartir en balade alors que vous en rentrez est un très bon test de centaurisation : si le cheval suggère promptement de rester sur le chemin du retour, c’est qu’il est toujours convaincu d’avoir un cerveau et un avis qui vaut la peine d’être écouté.

Attention, la centaurisation excessive comporte des dangers, lorsque le cheval possède des atouts qui vous manquent. Par exemple, si vous êtes perdus en forêt, ne pas avoir centaurisé avec son cheval vous permettra de lui demander son éclairage sur le sujet. 

lundi 22 décembre 2014

J-3: De bonnes résolutions à prendre pour mieux s'entendre avec son cheval

Par Clara, du blog Shaheen
                                                                  

Le Nouvel An approche à grand pas. Mon premier article évoquait Noël. Je souhaite désormais vous parler des très célèbres bonnes résolutions.
Qui n'a jamais essayé de prendre de bonnes résolutions ? Je dis bien "essayer" car, avouons-le, au premier janvier on se sent prêt à changer, on est motivés... et puis, en général, un mois plus tard on a déjà repris comme avant !

Mais attention ! Je souhaite évoquer ici les 7 bonnes résolutions que tout cavalier devrait prendre pour tenter de comprendre son cheval et, de fait, le rendre le plus heureux possible. Personnellement je n'ai pas attendu la nouvelle année pour les prendre !




Je tiens à préciser que je ne détiens pas ici une vérité générale. Je vous expose ma pensée, qui est le fruit de mes très nombreuses remises en questions. Je suis passée par beaucoup de choses avec ma jument pour en arriver à ces conclusions qui, à mes yeux, sont le moyen d'essayer au mieux de comprendre son cheval et vivre en harmonie avec lui.
C'est la façon dont je fonctionne avec ma jument, et je tâtonne encore beaucoup sur certains points, mais notre relation s'est énormément renforcée depuis que je fonctionne selon ces grands principes :


1- Respectez votre cheval
« Logique », me direz-vous. Je pense, en réalité que ça ne l'est pas forcément pour tout le monde.
La base d'une relation saine avec votre cheval fonctionne sur deux principes primordiaux : la confiance et le respect.
Vous obtiendrez sa confiance peu à peu, en le désensibilisant et en lui montrant un maximum de chose.
Le respect, lui, doit venir des deux côtés : au cheval de respecter votre espace, de ne pas vous pousser, vous marcher dessus... A vous en retour de respecter ses capacités et son état physiques, son humeur de la journée, ses peurs, ses volontés...

Attention, je ne dis pas du tout qu'il faut passer toutes ses volontés, mais votre cheval ne peut pas être un robot qui fait exactement tout ce que vous voulez. Essayez d'instaurer un dialogue, vous verrez qu'il y a des fois ou votre cheval est plus énervé, moins en forme, ou encore a des envies particulières.

Un exemple tout bête : La dernière fois j'ai travaillé avec ma jument en liberté dans la carrière, elle a été comme elle n'avait jamais été, vraiment super. La séance a duré dix minutes, très courte mais intense, et ensuite nous sommes allées faire une séance de soins énergétiques.
Une fois la personne partie, j'ai voulu reprendre où nous en étions avec ma jument : et bien elle ne voulait plus du tout mettre les pieds dans la carrière !
Je l'ai donc fait entrer, car je ne peux pas me retrouver dans une logique où dès qu'elle ne refuse quelque chose on ne le fait pas du tout, mais nous sommes ressorties immédiatement de la carrière. Je ne lui ai rien fait faire.
Je le répète, il ne s'agit pas de passer toutes les demandes de votre cheval, mais un dialogue doit s'instaurer, et il ne doit pas aller uniquement dans un sens.

Ce que je viens de dire recoupe mon deuxième point.




2- Écoutez ce que vous dit votre cheval
Apprenez à écouter votre cheval, notamment au travail.
Nos chevaux nous parlent, et trop souvent les signaux qu'ils nous envoient sont ignorés par les cavaliers qui leur trouvent des raisons tout autres.

Voici des choses très courantes que j'entends souvent : un cheval qui charge les obstacles aime sauter, un cheval qui donne des coups de culs en selle exprime sa joie, un cheval qui a peur le fait exprès, un cheval qui n'écoute pas le fait exprès aussi... Et il y en a tant d'autres.

Tous ces signes ne sont pas à prendre à la légère, et il faut vraiment se poser les bonnes questions.
Dans presque tous les cas, de tels signes sont l'expression soit d'un mal être, d'une gêne ou d'une mauvaise éducation. Cela est très important à comprendre.

A plus petite échelle, écouter son cheval s'apprend vraiment. Quand vous répétez pendant longtemps un même exercice, guettez le moment où votre cheval commence à en avoir marre, changer puis revenez-y plus tard. Guettez les fois où votre cheval ne comprend pas votre demande, les fois où il cherche à comprendre...

Il n'est pas toujours facile de comprendre les chevaux, et il ne faut pas tomber de la paranoïa extrême de se demander toujours si notre cheval a mal quelque part ou exprime un mal-être, mais il faut toujours y penser en premier lieu, et puis ensuite faire la part des choses.
C'est vraiment intéressant car peu à peu on apprend à connaître son cheval et je sais que moi j'essaye d'écouter ce que me dit ma jument au mieux, et j'ai l'impression qu'on dialogue toutes les deux, à propos de volontés de chacune.

L'équitation est un échange permanent.




3- Soyez clair avec lui
En retour quand vous, vous parlez à votre cheval (quand vous lui demandez quelque chose), soyez très clair.

On a souvent l'impression d'être clair mais ce n'est pas toujours le cas. Parfois même nous sommes très brouillon.
C'est mon cas, et je travaille énormément dessus, alors je sais de quoi je parle.
Souvent je me dis que les chevaux sont vraiment forts pour réussir à nous comprendre.

Ce sont des choses bêtes :
- Ne pas parler tout le temps, car nous disons après nos codes vocaux sans nous en rendre compte, et ils perdent de leur utilité.
Par exemple : Enormément de cavaliers (moi y compris, je le faisais avant) claquent de la langue pour tout et n'importe quoi.
Faites-en un signe clair que vous n'utilisez que dans un cas précis (avancer par exemple). 

- Ne pas utiliser le même code vocal ou gestuel pour plusieurs actions. Nous devons vraiment distinguer nos gestes. Moi, par exemple, je mettais ma cravache derrière (à pied) pour un peu tout : avancer, revenir vers moi, tourner...

- De même, variez vos codes vocaux et leur intonation pour ne pas que votre cheval les confonde. Les cavaliers qui disent « marcher », « trotter », « galop », sur le même ton de voix, n'apprennent pas à leur cheval des mots distincts, mais simplement un ton de voix qui signale la montée vers l'allure supérieure. Je doute qu'en disant simplement « trotter » de l'arrêt, votre cheval parte directement au trot.

- Soyez uniformes dans vos demandes. Toujours le même mot, le même geste, au même moment pour demander la même chose.

- Apprenez à dissocier gestes et voix. Apprenez à votre cheval à réagir uniquement au code vocal, puis uniquement au geste (sans parler).
Moi, je sais que ma jument ne réagissait qu'à mes codes vocaux en longe, et dès que je ne parle plus, plus rien ne marche. Je suis en train d'y travailler.




4- Soyez doux mais ferme
Souvent, cette expression est mal interprétée. Etre doux mais ferme, c'est rester calme en toute situation, et faire comprendre au cheval ce qui est bien de faire, et ce qui ne l'est pas. Notamment par le moyen de « confort/inconfort ».

Je te mets dans l'inconfort, et dès que tu fais ce que je souhaite, l'inconfort s'arrête. Ou alors, je te récompense et je te mets dans le confort maximum.
C'est ce qu'on appelle le renforcement négatif (on retire l'inconfort) et le renforcement positif (un confort arrive). Il faut trouver le juste équilibre entre ces deux choses.

Je ne suis pas pour, par exemple, désirer que notre cheval ne fasse le travail uniquement pour nos beaux yeux. Lui donner des friandises de temps en temps, c'est être reconnaissant du mal qu'il se donne pour nous écouter, et le récompenser de son travail, tout comme nous le sommes par notre salaire en fin de mois !




5- Mettez vous à sa place
Pensez cheval. C'est bête, mais trop de cavaliers font d'anthropomorphisme.

Et sur ce point là, j'aborde le sujet qui fâche : les couvertures ! Alors, je ne fais pas généralités car il y a des circonstances atténuantes pour certains, mais je ne comprends pas ceux qui sur-couvrent leurs chevaux ! Les chevaux sont des animaux faits pour vivre dehors, ne l'oublions pas.

Ma jument, une pur sang arabe, vit au pré à l'année, et je ne la couvre jamais. Elle fait bien assez de poil, et elle est assez intelligente pour aller s'abriter si la pluie la gêne (sans abri, c'est encore différent). Et je ne l'ai jamais vu avoir froid.
Les fois où je l'ai couverte car elle tremblait vraiment, c'est plutôt au début de l'été, quand elle a perdu tout son poil et qu'il pleut. Là, elle est vraiment morte de froid et n'arrête pas de trembler. A ce moment là de l'année, je me méfie. A côté de ça, d'autres chevaux n'ont pas du tout ce problème.
Il faut s'adapter à chaque cheval, mais je pense vraiment qu'ils ont bien moins froid qu'on ne veut imaginer !

Sur des points plus larges, penser cheval c'est essayer de se demander, quand vous travaillez ou quand vous êtes avec votre cheval, ce qu'il peut être en train de penser maintenant, ou comment il aurait réagit avec un autre cheval.

Pensez-y : Comment les chevaux se font-ils comprendre les choses entre eux ? C'est extrêmement intéressant pour apprendre à dialoguer avec eux. Nous devons devenir à moitié cheval, et nous les rendons à moitié humain, si l'on puis dire !
Entre une fois, l'échange n'est pas unidirectionnel, est cela est très important.




6- Prenez votre temps
L'éducation d'un cheval n'est pas une course. Si vous prenez votre temps, votre cheval vous le rendra en quintuplé.

Pensez-y : Combien de cavaliers de CSO sautent très tôt mais ont des chevaux incapables de s'incurver, de s'arrêter ou ralentir sur demande, et qui ne sont pas constants dans leurs résultats en compétition ou se plantent un beau jour ?
Combien de chevaux de dressage exécutent toutes les figures, mais dans une fausse mise en main forcée, avec un cheval qui n'est pas équilibré pour un sous et ne pousse pas sur ses postérieurs d'un cil ?
Combien de personnes montent en cordelette au bout de 3 mois et après se demandent pourquoi leur cheval un jour est sage et l'autre n'écoute rien ?
Combien de personnes font des choses spectaculaires à pied mais ont des chevaux qui se déconnectent facilement et n'arrivent pas à les reconnecter ?

Prenez le temps d'apprendre les bases et de les consolider au maximum. Quelque soit votre discipline. Cela est primordial.
Trop de personnes font l'impasse et en payent le prix un jour ou l'autre, ou n'auront jamais de leur vie un travail propre et constant.
Je vois énormément de cavaliers « éthologique » ou de spectacle qui ne sont jamais sûrs si leur cheval va faire tous les tours, ou être à l'écoute toute la séance. C'est triste !

Et les bases sont pour tout le monde les mêmes : mobiliser les hanches et les épaules, apprendre à tourner aux jambes et à l'assiette, s'arrêter, ralentir et avancer à l'assiette, s'incurver. Voilà les bases vraiment basiques que tout cavalier et cheval devrait avoir.

Alors oui c'est long, oui c'est chiant, mais quel bonheur de tout demander de façon légère, à un cheval léger, sans avoir à entrer dans un rapport de force tout au long de sa vie et sans être pendu aux rênes en permanence !

Le temps que vous aurez pris à enseigner ces bases vous sera vraiment profitable, car une fois que les bases sont acquises, tous les autres exercices s'apprennent en quelques séances tout au plus, vraiment ! Je le découvre de jour en jour.




7- Offrez lui un mode de vie adapté
A mes yeux, LA condition pour rendre votre cheval heureux.

Non, ce n'est pas parce que votre cheval attend à la porte de son paddock le soir qu'il aime son box. Il sait simplement qu'il va y être nourrit, ou encore il est conditionné par l'habitude. Alors, encore une fois, il y a des cas particuliers et des circonstances atténuantes.

Déjà, offrir une vie en box-paddock est pas mal, mais vraiment, si possible, mettre son cheval au pré avec des copains est l'idéal. Cela est indéniable.
Mais une chose est vraiment inadmissible : laisser son cheval quasiment 24h/24 en box. Un cheval qui ne sort que pour travailler ou 2 heures par semaine au paddock, je trouve ça vraiment vraiment triste.

J'espère de tout coeur que, sur ce point, de plus en plus de gens se rendent compte qu'un cheval ne peut être vraiment heureux dans un grand espace, avec de quoi manger toute la journée, et entouré de congénères.



J'espère ne pas avoir été trop radicale.
Ce que je cherche à dire, c'est que je pense que ces méthodes, tirés de l'équitation dite « éthologique », sont logiques par rapport au fonctionnement du cheval, et ne peuvent apporter que du positif dans la compréhension et la relation que vous aurez avec votre cheval. Dans toutes les disciplines, et j'insiste vraiment. La distinction dressage, CSO, éthologie n'a pas lieu d'être.

Nous devrions tous faire de "l'éthologie" avec notre cheval, tout le temps. Cela va au-delà de l'effet de mode et au-delà de la discipline. C'est une façon d'approcher au plus près le fonctionnement du cheval pour entrer dans une collaboration, et non pas dans un rapport de force et de soumission. Les chevaux ne sont pas des objets. Ce sont de formidables partenaires.

Quand on voit tout ce qu'ils donnent à des cavaliers qui les contraignent sans cesse en leur imposant les choses, parfois de façon très contraignante, imaginez ce qu'ils sont capables de donner quand on leur fixe des règles claires mais toujours dans le dialogue, la proposition et l'entente.

Il ne faut pas aller à l'extrême « je laisse faire mon cheval ce qu'il veut pour ne pas le contraindre », car on ne lui rend pas plus service.
Les chevaux sont des animaux qui, entre eux, se fixent des règles très claires, mais de façon très subtile. Ils n'ont pas besoin de sévir tout le temps, ni de se contraindre les uns les autres. Il se font comprendre une fois, deux fois, et une fois les règles en place, elles deviennent normales pour tout le monde. Parfois, un simple rappel à l'ordre très discret (les oreilles couchées) suffit.

Apprenons des chevaux. Ils sont fascinants. Devenons meilleurs avec eux, ils le méritent tellement...

Il n'est pas toujours facile de prendre du recul sur soi, de se remettre en question. Parfois cela fait beaucoup de mal. Mais quand on a passé le cap, on est tellement heureux. Je ne pourrais jamais revenir en arrière, monter ma jument dans la contrainte comme avant. J'aime tellement ce que nous sommes en train de forger. Je vous le promet, ça vaut  le coup d'essayer !

Sur ce, je vous souhaite un Joyeux Noël et une belle année 2015 à tous, ainsi qu'à vos fidèles montures.




Je vous laisse sur une magnifique interview d'Andy Booth, qui résume dans les 10 premières minutes tout ce qu'il faut savoir pour aborder le travail avec son cheval, quelque soit sa discipline.




Photos prises par Instants Gravés Photographie

dimanche 21 décembre 2014

J-4 : Retour sur mes résolutions de 2014

Par Salomé


Dans 10 jours exactement l'année 2014 s'achèvera. Je ne sais pas si cette année aura été joyeuse ou non pour vous (j'espère car moi c'était pas ça) mais je sais que la nouvelle année est toujours l'occasion de prendre plein de bonnes résolutions qu'on compte tenir toute l'année. Moi aussi j'étais pleine d'espoir croyant que 2014 serait une nouvelle année où je tiendrais enfin mes résolutions. J'ai donc décidé de vous faire un petit compte rendu sur chacune de ces résolutions que j'ai essayé tant bien que mal de tenir (voici les résolutions que j'avais prise)

Résolution 1 : Se fixer des objectifs  
Cette résolution me tenez beaucoup à coeur car j'avais depuis 2014 des objectifs bien précis à réaliser et je m'étais donner toute l'année pour les réussir. Malgré tous mes efforts je n'y suis pas parvenue avec mon cheval cependant j'ai fait des choses que je n'aurais jamais pensé réussir. On a dire à moitié réussi ;)

Résolution 2 : Prendre chaque jour comme un nouveau
Ca c'est défi réussi! Quand on sait qu'aucun jour ne se ressemble avec les chevaux, on a rien besoin de savoir en plus.

Résolution 3 : Nettoyer et graisser ses cuirs régulièrement
J'ai effectué cette résolution durant le mois de janvier puis euh... j'ai perdu mon savon glycériné et ma graisse?

Résolution 4 : Se remettre en question
Vous ne voudriez pas savoir toutes les questions qui m'ont traversé la tête cette année! Un sceau de philosophie équestre sur la tronche.

Résolution 5 : Passez plus de temps avec votre cheval
J'ai pris plus de temps pour m'occuper de mon cheval et notre relation s'est beaucoup amélioré grâce à des petits moments de bonheur quotidien. Comme quoi c'est les petits riens de la vie qui nous rendent heureux!

Résolution 6 : Essayez de nouvelles choses
Si vous me suivez depuis quelques temps, vous savez que j'ai tenté pleins de nouvelles disciplines dont je vous ai fait part (en hunter et en endurance) mais aussi les médecines un peu parallèle (dont un article arrive bientôt dessus)

Résolution 7 : Lire cheval
Cette année j'ai enchainé articles et bouquins à propos de toutes sortes de sujet touchant les chevaux pour essayer d'étendre mon domaine de connaissances à leur propos afin de mieux les comprendre.

Résolution 8 : S’inspirez d’un champion     
Depuis de nombreuses années je bave devant la monte de Marcus Ehning c'est lui mon exemple de perfection incontestable. Je n'ai malheureusement trouvé aucun document à propos de son travail avec les chevaux donc je me passe et me repasse ses parcours et détentes.

 Résolution 9 : Monter d’autres chevaux
A mon plus grand regret je n'en ai pas tellement eu l'occasion. En 2015 peut être?

Résolution 10 : Ne pas perdre confiance en soi  
Quand vous êtes presque tout le temps confronté à l'échec c'est parfois compliqué de ne pas vouloir tout plaqué mais à quoi cela sert il d'abandonner alors que vous avez peut être presque réussi. Alors on baisse pas les bras et on continue à travailler car tout ça un jour ça finira par payer.
J'espère que mon article vous aura plus et motivé pour cette nouvelle année 2015. Passez de bonnes fêtes!

samedi 20 décembre 2014

J-5: Comment transformer votre cheval en renne du Père Noël en 6 étapes

Par Emilie, du blog Cavali'Erre.

Et voilà, le mois de décembre est arrivé. Avec le froid et les journées trop courtes, mais aussi l'impatience avant l'arrivée du célèbre Père Noël. Il vous a peut être même été confié la lourde tâche de le seconder dans son rôle. Afin d'accomplir au mieux cette mission, je vous propose ici un guide pour transformer pas à pas votre cheval en renne du Père Noel.


Étape 1 : Trouver la bonne monture

Pour commencer, il est nécessaire de trouver le futur renne idéal, ayant les qualités requises.
Le Père Noël doit être capable d'effectuer toutes ses livraisons autour du monde en moins de 24 h . Pour l'accompagner, le cheval-renne idéal devra donc à la fois être rapide et endurant. Des qualités connues en particulier pour être celles des pur-sangs arabes. Néanmoins, cet animal est destiné à tirer le traîneau du Père Noel. Force et patience lui seront donc nécessaire: ainsi pourrait-il être cheval de trait. Complice de l'ami des enfants, la malice d'un poney devrait l'aider.
Voilà donc quelques races à explorer et mélanger pour obtenir le compagnon parfait.

Vous pourrez le choisir alezan ou bien bai pour mieux approcher du camouflage du renne. Néanmoins, nul ne pourrait nier qu'une robe blanche est le camouflage parfait dans la neige de l'hiver du Père Noel.

En bonus, vous pourrez choisir un cheval au bout du nez blanc, qui, si il est correctement exposé au soleil, développera alors un coup de soleil augmentant sa ressemblance avec Rodolphe, le renne au nez rouge.

Pendant mes pérégrinations autour du monde, je crois avoir rencontré le candidat idéal pour le poste de cheval-renne:

Le profil idéal du cheval-renne



C’est un petit cheval Mongol, à la robe de couleur indéterminée mais assez proche de celle du renne, qui possède l’endurance et la résistance incroyable de ces chevaux du peuple nomade, ainsi qu’une résistance au froid très poussée due à sa survie en milieu hostile (entre -15°C et -25°C en moyenne l’hiver…)

Voilà, si vous avez suivi tous ces conseils, vous devriez avoir trouvé le cheval idéal. Nous verrons dans la prochaine étape comment commencer sa transformation en renne.



Étape 2 : Tuto DiY - Les 4 astuces indispensables pour transformer votre cheval en renne



Il n'existe pas encore à ce jour de kit pour transformer votre cheval en renne. Vous devrez donc improviser, chose qui sera plus facile si vous avez déjà été capables de révéler la licorne qui sommeille en votre cheval.

Quelques pistes :
- les bois du renne: une paire de gants grande taille rouges, du coton spécial rembourrage de peluche, et fixer le tout sur la têtière du filet.

- le tatouage viril "Je suis un cadeau". À prévoir lors de la tonte de notre cheval-renne. Il ornera magnifiquement sa croupe. Pour plus de brillant, vous pouvez aussi lui offrir un tatouage de croupe à paillettes en forme d'étoiles ou de sapin de Noël. (Si, si, c'est possible, cliquez pour vérifier!)

- le vernis spécial Noël: pour des sabots vernis aux couleurs de l’événement, je vous conseille le monochrome rouge, vert ou gris, ou bien des assortiments de ces couleurs.

- Si vous n'avez pas opté pour un cheval de trait né avant 1996, vous avez peu de chance d'avoir un cheval avec une queue coupée telle celle des rennes. Afin d'éviter cette douloureuse opération à votre compagnon, je vous conseille de nouer la queue de votre cheval et la dissimuler dans une protection de queue assortie à ses sabots et ses bois.

-BONUS : des ailes pour porter le traîneau dans le ciel (et craner en passant devant la lune). Nécessite un cheval de la race Pégase.

Et voilà, votre renne-cheval est prêt pour son apprentissage.



Étape 3 : Débourrage à l'attelage



Et oui! Les rennes du Père Noël tirent son traîneau, il est donc nécessaire qu'ils soient formés à l'attelage. Cet apprentissage pourrait aussi vous être utile si le Père Noël choisissait de vous prouver sa confiance en vous confiant les rênes des rennes.

À moins d'une intervention père-noël-esque, il vous sera probablement nécessaire de commencer cette étape avec "un peu" d'avance, de l'ordre de quelques années.



Étape 4 : Entraînement



Faire le tour du monde en 24h, c’est éprouvant. Il est donc important de travailler l’endurance de votre cheval. En même temps, vous pourrez vous préparer à résister au froid, il fait froid dans le ciel dans les courants d’air! Prévoyez donc une randonnée à cheval dynamique et dans un pays froid. Je ne peux que vous conseiller la Mongolie!

Une autre très bonne solution est de partir en randonnée hivernale au pays du Père Noël: la Laponie. Si vous n'avez pas vos sacoches TARDIS pour y transférer instantanément votre cheval, vous pourrez toujours y partir sans lui par des moyens de transport plus classiques. Ce sera pour vous l'occasion de rencontrer des rennes afin de perfectionner le camouflage de votre cheval, et de partir à la recherche du Père Noël .



Étape 5: Les cadeaux


Nous sommes le 20 décembre, Noël est dans 5 jours, et vous n'avez pas réussi à trouver le Père Noël pour vérifier s’il a bien préparé votre "courte" liste de cadeaux? Et, tellement occupé par la préparation de votre renne-cheval, vous avez complètement oublié qu'il vous avait demandé de l'aider à préparer les cadeaux. Et bien évidement, tous les magasins ont déjà été dévalisés par des gens plus prévoyants. Pas de panique!

Là encore, le fait-maison vient à votre rescousse !

- Pour votre compagnon équino- rennesque, vous pouvez lui préparer vous-même ses friandises.

- Si vous avez un blog, vous pouvez sélectionner vos meilleurs articles, trouver un imprimeur et en faire un livre à offrir à vos amis et proches, cavaliers ou non.

Mes souvenirs de voyage sur papier


À l'inverse, offrez un livre de son blog à un ami blogueur (il existe des sites qui le proposent).

- Un ami cavalier? Repérez le prochain événement équestre dans votre région (vous savez, celui dont il/elle vous parle depuis 6 mois) et offrez lui une entrée. Prévoyez de l'accompagner si possible, c’est plus sympa.



Étape 6 : C’est Noël



Ça y est, vous et votre cheval êtes préparés pour assister le Père Noël et ses rennes dans leur tournée, les cadeaux sont dans le traîneau, le sapin est décoré. Il vous reste à parfaire votre équipement, ajouter quelques guirlandes à l’attelage, choisir du matériel aux couleurs de Noël, du tapis au filet, en rouge, vert et argent. N’oubliez pas d’ajouter quelques clochettes.

Voilà, vous êtes fin prêt pour dissimuler votre cheval au milieu des autres rennes et vous transformer en lutin du Père Noël. Il ne vous reste plus qu'à le trouver !









vendredi 19 décembre 2014

J-6 Idées de cadeaux pour une cavaliere

Par Adélaïde rédactrice du blog Mon Cheval Est Une Bombe

Cher Père Noël, j'ai été une cavalière bien sage cette année et j'aimerais donc s'il te plait: un nouveau tapis, une nouvelle selle, de nouvelles bottes, un nouveau filet, un beau manteau.... 

Hé oui, Noël c'est aussi une histoire de cadeaux et comme vous pouvez vous en douter, le sujet de mon article aujourd'hui c'est le top 8 des idées cadeaux pour une cavalière (certains points peuvent aussi fonctionner pour les cavaliers) ! Je vous raconte même pas comment c'était dur de me restreindre et de faire des choix...
Si toi, oui toi derrière ton écran,  tu dois acheter un cadeau pour une cavalière à Noël et que tu n'as aucune idée, cet article est pour toi !  Et si tu est une cavalière, cet article est aussi pour toi, afin de te donner des idées de cadeaux supplémentaires à demander ! On va parler de textile, parfum, bijoux... du technique, du beautiful et de l'original !!!

        1. Alors premier point déjà à ne jamais oublier c'est si une cavalière te demande comme cadeaux une couverture pour son cheval, un filet ou autres équipements destinés à son cheval, un conseil: Ne jamais lui dire que non, c'est à elle et pas à son cheval que tu veux faire un cadeau !  C'est bien mignon mais ça fait grincer des dents! Car faire un cadeau à son cheval c'est aussi lui faire plaisir à elle, retiens bien ça!

     2. On va parler textile en commençant par le blouson. Oui car avoir un beau blouson c'est important, il faut qu'il soit beau mais aussi chaud surtout avec le temps qu'on a en ce moment !  Voici une petite sélection de blousons que j'ai pu faire :
* La doudoune softlight de chez Horse Pilot, sublime doudoune que pas mal de personnes attendaient
* La doudoune Spooks, jolie et surtout avec un col qui monte bien pour nous garder bien au chaud
* Le blouson Penelope Leprevost avec lui aussi un col bien montant et de la fourrure à l'intérieur
* Le blouson Dada Sport pour avoir la classe à cheval !

Doudoune Softlight Horse Pilot

Doudoune Penelope Leprevost

Doudoune Quismy Dada Sport


Doudoune Spooks

       
         3. On va continuer dans le textile en parlant pantalon. Avec ce froid mais aussi toute cette pluie, je ne serais que vous recommander le pantalon Kipwarm de chez Fouganza qui permet de rester au chaud (polaire à l'intérieur) et au sec (déperlant sur le dessus). Si jamais ce pantalon ne te dit trop rien, tu peux toujours opter pour le thermo legging (la marque Back on Track en fait des pas mal)! Ok pour le côté sexy on repassera mais pour ce qui est de tenir chaud, la personne à qui tu l'offriras te remerciera!  Et si tu est vraiment quelqu'un d'attentionné, penses à acheter un super pantalon pour les prochain concours de ta championne: je te conseille ici le pantalon Starzup car il est anti-tâche et ça, c'est top!

Pantalon Kipwarm Fouganza
Pantalon Starzup


        












        4. Dans le textile toujours, penses aux petits petons de Mademoiselle! Bah oui, tu sais pas ce que c'est toi de descendre de cheval et d'avoir l'impression que tes pieds se cassent en mille morceaux! Petits cadeaux pas bien cher: les chaussettes en laine de mérinos de chez Gaston Mercier, pour les avoir essayées je peux te dire qu'elles tiennent bien chaud et c'est tant mieux! Petit plus qui ne coûte pas bien cher: les my mouillères, petite sur chaussure en plastique qui permet de garder les pieds au sec, au chaud et propre !

Chaussettes Gaston Mercier
My Mouillères




        





        

        5. Après les pieds, on pense aux mains. Les gants c'est important alors je te recommande d'en acheter des chauds mais pas trop épais (il faut pouvoir sentir les rênes quand même).
Pour ce, 2 paires de gants que je trouve très bien: la marque Roeckl (polaire à l'intérieur  et pas trop épais, en plus il y a pas mal de coloris) et la marque Back On Track (en welltex à l'intérieur pour garder une température agréable et dessus souple et bien renforcé)

Gants Roeckl
Gants Back On Track



        










6. On en a enfin fini avec le textile, parlons bijoux. Pas les bijoux dont tu as l'habitude (boucles d'oreilles, collier..) mais un bijou en rapport avec sa passion et plus personnel ! Je pense ici aux bijoux en crins de cheval... de son cheval ! Super idée qui ne coûte pas très cher et qui fera plaisir à coup sûr! Il y a pas mal de personnes qui proposent ce "produit" sur facebook et sur internet!

Bijoux en crins de cheval


        7. Parlons parfum, pas très original comme cadeau me direz vous! Certes mais pas n'importe quel parfum !  Et oui, je penses à la marque The Library of Fragrance qui propose des parfums senteurs écurie, foin frais, cuir... Si si c'est pas une blague je t'assure! Bon ok pas sûr que ce cadeau plaise vraiment mais c'était un petit clin d'oeil !

Parfum The Library of Fragrance




        8. Dernière idée et pas des moindres (je précise que je me suis restreinte sinon, c'est pas un top 8 mais un top 50..). Si la cavalière en question est fan d'une discipline en particulier, il existe surement pas très loin de chez toi des stages de 1 ou 2 journées avec un pro de la discipline.. et ça, c'est un beau cadeau!

Bon voilà, maintenant à vous de jouer et je vous souhaite en avance un merveilleux Noël!

Adélaïde de Mon Cheval Est Une Bombe